Just recently, I randomly came across a jewel of a fallacious proof by induction. Here it is, the beast:
In any group that consists of just one person, everybody in the group has the same age.
Therefore, statement S(1) is true.
The next stage in the induction argument is to prove that, whenever S(n) is true for one number (say n=k), it is also true for the next number (that is, n = k+1).
We can do this by (1) assuming that, in every group of k people, everyone has the same age; then (2) deducing from it that, in every group of k+1 people, everyone has the same age.
Let G be an arbitrary group of k+1 people; we just need to show that every member of G has the same age.
To do this, we just need to show that, if P and Q are any members of G, then they have the same age.
Consider everybody in G except P. These people form a group of k people, so they must all have the same age (since we are assuming that, in any group of k people, everyone has the same age).
Consider everybody in G except Q. Again, they form a group of k people, so they must all have the same age.
Let R be someone else in G other than P or Q.
Since Q and R each belong to the group considered in step 7, they are the same age.
Since P and R each belong to the group considered in step 8, they are the same age.
Since Q and R are the same age, and P and R are the same age, it follows that P and Q are the same age.
We have now seen that, if we consider any two people P and Q in G, they have the same age. It follows that everyone in G has the same age.
Q.E.D. We have shown that the statement is true for n=1, and we have shown that whenever it is true for n=k it is also true for n=k+1, so by induction it is true for all n.
Thursday, January 10, 2008
Sunday, January 6, 2008
Les cancres
Un niveau souterrain
Il paraîtrait que comptbiliser et souligner les fautes des étudiants avec un crayon rouge, comme on le faisait dans l'temps, c'est "punitif". Ça blesse leur orgueil. Il faudrait mettre l'accent sur les forces du texte, plutôt que sur ses faiblesses.
Je vous le jure, je n'invente rien!
Et là, on parle d'un examen en français, pas un examen de bio ou de chimie!
Les ponts peuvent bien tomber, au Québec. L'asphalte peut bien craquer au moindre gel. Le système peut bien péter de tous bords, tous côtés. Les hôpitaux peuvent bien être des nids à microbes. Les gens brillants peuvent bien faire leurs bagages, prendre leur passeport, et crisser leur camp avec leur petite famille.
Ici, le niveau n'est pas bas.
Il est effroyablement bas. Il est souterrain. On a tellement peur que les gens aient une mauvaise estime d'eux-mêmes (leur sacro-sainte estime d'eux-même) qu'on fait sauter tous les standards, toutes les exigences, tous les prérequis, on se met au niveau du dernier des derniers, on se couche la face dans le sable.
[...]
Ceux qui doivent rager, ce sont les profs. Vous vous imaginez, vous, être prof dans un système où les grandes orientations sont conçues par des théoriciens fous qui n'ont jamais enseigné à qui que ce soit?
C'est comme être soldat sous le commandement du Major Plumpudding.
Vive le Québec...
- extrait de Les cancres de Richard Martineau, La Presse (juin 2007)
Il paraîtrait que comptbiliser et souligner les fautes des étudiants avec un crayon rouge, comme on le faisait dans l'temps, c'est "punitif". Ça blesse leur orgueil. Il faudrait mettre l'accent sur les forces du texte, plutôt que sur ses faiblesses.
Je vous le jure, je n'invente rien!
Et là, on parle d'un examen en français, pas un examen de bio ou de chimie!
Les ponts peuvent bien tomber, au Québec. L'asphalte peut bien craquer au moindre gel. Le système peut bien péter de tous bords, tous côtés. Les hôpitaux peuvent bien être des nids à microbes. Les gens brillants peuvent bien faire leurs bagages, prendre leur passeport, et crisser leur camp avec leur petite famille.
Ici, le niveau n'est pas bas.
Il est effroyablement bas. Il est souterrain. On a tellement peur que les gens aient une mauvaise estime d'eux-mêmes (leur sacro-sainte estime d'eux-même) qu'on fait sauter tous les standards, toutes les exigences, tous les prérequis, on se met au niveau du dernier des derniers, on se couche la face dans le sable.
[...]
Ceux qui doivent rager, ce sont les profs. Vous vous imaginez, vous, être prof dans un système où les grandes orientations sont conçues par des théoriciens fous qui n'ont jamais enseigné à qui que ce soit?
C'est comme être soldat sous le commandement du Major Plumpudding.
Vive le Québec...
- extrait de Les cancres de Richard Martineau, La Presse (juin 2007)
Saturday, January 5, 2008
Gabriel de Saint-Aubin, gribouilleur de génie
Prélude, gracieuseté du Livre des Saint-Aubins
Gabriel de Saint-Aubin, 1778, Musée du Louvre
«Il fait plus de croûtes qu'il n'en mange», ce fut un mot (cité au bas d'un dessin, cat. n° 19) de Sophie Arnould, la spécialiste du genre au XVIIIe siècle, sur Gabriel de Saint-Aubin. Non que la misère empêchât le dessinateur de s'acheter des croûtes de pain, non : il avait perdu ses dents. Un mot brillant et faux. Si croûte s'applique à des tableaux, peut-être : Gabriel ne fut jamais admis au Salon du Louvre. Peu importe ; ses admirateurs posthumes furent de qualité, et parmi eux les frères Goncourt qui reconnaissaient ses œuvres entre toutes tant elles étaient originales. L'originalité de Gabriel de Saint-Aubin ? le raffinement de techniques superposées sur une même feuille, la minusculité (le terme est des Goncourt) des figures, une rapidité d'œil, d'esprit et de main rendue sensible ; l'un des mots favoris d'Edmond, croqueton, semble avoir été inventé pour Gabriel de Saint-Aubin.
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